LES ENJEUX DE 2014

Le contexte de ce début d’année est toujours aussi difficile et il reste incertain.
Il faut d’abord noter que le premier semestre sera très politique puisqu’il sera marqué par les élections municipales en Mars et les élections européennes en Mai.
Nous le savons, ces périodes d’élections ne sont jamais simples pour le syndicalisme où les espaces de visibilité, pour nous, sont réduits.

 

L’emploi va rester la priorité de notre action
L’année 2013 a été marquée par des politiques gouvernementales axées sur le développement de certains dispositifs, soutenus par la CFDT, comme les emplois d’avenir ou les contrats de génération.
L’année 2014 marque un tournant, le Président de la République semble avoir fixé un cap au travers du Pacte de Responsabilité. La CFDT a dit « chiche » mais avec des contreparties : créations d’emplois de qualité, qualification des salariés et développement du dialogue social notamment.
La CFDT revendique maintenant des engagements précis et chiffrés, quant au patronat, il est au pied du mur et doit prendre ses responsabilités.



Les élections européennes
Les craintes de voir le FN en tête aux élections européennes de Mai sont plus que réelles. Ces élections doivent être l’occasion pour la CFDT de pousser ses revendications sur les enjeux sociaux (salaire minimum, plan d’investissement, jeunes, salariés détachés...) mais aussi d’informer, d’outiller, de débattre avec les militants et adhérents et de communiquer avec les salariés. Nous sommes des européens convaincus mais lucides sur les difficultés que rencontre l’Europe aujourd’hui.
Nous revendiquons une Europe plus sociale, plus démocratique, et plus dynamique à l’instar de la CES.



NOS DEFIS
Dans une situation où le syndicalisme apparaît comme étant affaibli, il est utile que le syndicalisme puisse se rassembler autour de quelques priorités, l’objectif n’étant pas de créer l’unité pour l’unité.
Il nous faut mettre en avant les défis que la CFDT souhaite relever en 2014 :
→ Un syndicalisme utile : démontrer sans relâche, preuves à l’appui, l’utilité du syndicalisme pour répondre au sentiment de recul et d’impuissance générale : 
-Assurer la mise en œuvre effective des droits obtenus
- Poursuivre et amplifier la valorisation de nos résultats.
→ Le cap de la qualité : ancrer notre conception d’un nouveau mode de développement de qualité.
→ Un enjeu démocratique : porter une voix forte, avec d’autres, sur les valeurs démocratiques, le vivre ensemble, l’espoir.



Le Secrétaire Général
Pierre SCARFOGLIERO