A BOBIGNY :

SERVICE DES ETRANGERS A LA PREFECTURE 93

 

L’accueil indigne, ça suffit !

Malgré quelques améliorations marginales après la mobilisation des associations et à la publication du «Livre Noir», la préfecture de Seine- Saint-Denis ne semble avoir ni les moyens ni la volonté d’améliorer de façon durable l’accueil des étrangers à Bobigny :

  • L’information reste insuffisante, les files d’attente commencent encore dans la nuit, le nombre de guichets ne permet pas de traiter toutes les demandes ; il faut venir plusieurs fois, perdre plusieurs journées de travail, ou venir de plus en plus tôt pour espérer recevoir des tickets dont le nombre reste contingenté…
  • La fatigue, le mécontentement légitime des usagers, les conditions de travail des personnels sont générateurs de tensions qui pourraient être évitées…
  • Le traitement des dossiers exige toujours de nombreux mois et nombre de décisions ignorent la réalité des situations, notamment en ce qui concerne le droit à la vie privée et familiale, et ce au Raincy comme à Bobigny…

Par ailleurs la préfecture continue de refuser tout dialogue avec les associations. Une nouvelle demande d’audience reste sans réponse à ce jour. Un tel blocage est difficilement compréhensible de la part du représentant de l’Etat dans un département où la population étrangère est importante et où le vivre ensemble dépend de la volonté d’écoute et d’échange des uns et des autres.

Les organisations mobilisées contre les conditions d’accueil et de traitement des dossiers :

  • Affirment leur solidarité avec les étrangers qui sont traités d’une manière qui est une atteinte à leur égale dignité,
  • Dénoncent une préfecture qui se refuse obstinément au dialogue et soumet ses fonctionnaires à des conditions de travail pénibles,
  • Réclament de l’Etat qu’il se dote enfin des moyens humains et matériels qui permettent d’accueillir les étrangers de manière décente, de raccourcir les délais d’attente et de traitement des dossiers, de traiter les situations humaines avec l’attention qu’elles méritent.

.../...