UNE RENTRÉE ACTIVE

 

Toute la CFDT doit se mobiliser auprès des militants et des équipes d’entreprises et des fonctions publiques sur des chantiers aussi différents que :

- accompagnement et mobilisation sur la mise en oeuvre des ANI de 2013 et autour des enjeux du pacte de responsabilité (emploi, formation professionnelle, CICE, BDU…) ;

- temps fort de mobilisation et d’action en direction des salariés des petites entreprises du 29 septembre au 4 octobre ;

- mobilisation pour notre journée Fonctions Publiques du 07 octobre 2014, avec la présence de Laurent BERGER.

- mobilisation de toute l’organisation aux côtés des équipes des fonctions publiques pour gagner les élections du 4 décembre et assurer la représentativité de la CFDT.

Sur le premier chantier il faut à la fois accompagner et mobiliser mais aussi mesurer l’impact et les effets produits. Il est important pour nous que les militants d’entreprises contribuent à remonter des éléments pour évaluer les effets du CICE, la mise en oeuvre effective de la BDU etc…

 L'AGENDA SOCIAL

 

Le 9 septembre aura permis aux partenaires sociaux de décliner l’agenda social où la CFDT a tenu à articuler les engagements des signataires du relevé de conclusions du 5 mars 2014 dans le cadre du Pacte de responsabilité, les objectifs fixés par la feuille de route de la conférence sociale et nos propres orientations.

Les différents thèmes listés dans le relevé de conclusions donneront lieu à une mobilisation des partenaires sociaux.
Selon les cas, cela prendra la forme :
- d’une négociation : sur la qualité et l’efficacité du dialogue social ;
- d’une délibération sociale : sur la mise à disposition d’outils nécessaires à la construction d’une GPEC de branche et territoriale, la CFDT a obtenu que l’engagement à développer les compétences et les qualifications conduisant les branches à revisiter leurs classifications soit clairement réaffirmé ;

Sur d’autres sujets, la forme de la mobilisation sera précisée après une phase de bilan, sur les ANI jeunes et sur les politiques d’insertion notamment.

Il faut signaler que là encore, la CGT a refusé de signer le relevé de conclusions de l’Agenda social.

Plus que jamais en cette rentrée sociale difficile sur un plan économique, social et politique, la CFDT se doit d’être claire et lisible dans ses objectifs.

 

SEUILS SOCIAUX : Les obligations (jusqu’à 300 salariés)

 

Alors que la question des seuils sociaux doit être abordée dans le cadre d'une négociation sur les institutions représentatives du personnel, nous récapitulons les obligations qu'entraîne le franchissement des différents seuils d'effectif en matière de déclarations sociales, d'obligations réglementaires ou de représentation du personnel.

 

Le dépassement de certains seuils d'effectifs au sein d'une entreprise engendre pour l'employeur de nouvelles obligations en matière de droit du travail et de droit de la sécurité sociale, obligations qui confèrent des droits à la représentation collective des salariés mais aussi, par exemple, pour la participation aux résultats de l'entreprise.

 

Ces multiples seuils, les partenaires sociaux devraient les aborder pour "les simplifier" lors de la négociation sur les instances représentatives du personnel. En attendant le début de ces discussions, il nous a paru utile de procéder à un détail des principales obligations qui pèsent sur les employeurs.

 

EXPERIMENTATION TERRITORIALE SUR PLAINE COMMUNE

 

L'article 20 de l'ANl du 19 Juin 2013
"Vers une politique de l'amélioration de la qualité de vie au travail et de l'égalité professionnelle" prévoit que «les organisations interprofessionnelles territoriales d'employeurs et les unions territoriales des syndicats de salariés procèderont à l'identification des besoins en proposant aux différents acteurs concernés des concertations territoriales intégrant dans leur objet les différents déterminants de la qualité de vie au travail ainsi que les éléments de la gestion territoriale des emplois et des compétences.»

L'Union Départementale CFDT de la Seine-Saint-Denis attache une importance particulière aux questions de qualité de vie au travail et d'égalité professionnelle. (Voir Plan d'Actions Départementales 2014/2017).
Les lieux de travail sont souvent très éloignés des lieux de vie et des lieux d'habitation ; ce qui oblige les salariés à une importante mobilité régionale et donc l'utilisation des transports.

LE DIAGNOSTIC ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU TERRITOIRE DE PLAINE COMMUNE

 

A/ Présentation du territoire de Plaine Commune

Plaine Commune est une Communauté d'Agglomération, soit un établissement public intercommunal (EPCI) crée en 2000 par cinq communes, désireuses de mettre en commun une partie de leurs moyens et de leurs compétences afin de gagner en efficacité et en puissance d'action. En 2013, Plaine Commune :
- rassemble 9 villes de l'Ouest de la Seine-Saint-Denis : Aubervilliers, La Courneuve, Epinay-sur-Seine, lle-Saint-Denis, Pierrefitte-Sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse.
- et représente environ 400 000 habitants, 200 000 emplois et
4 900 hectares, soit la moitié de la surface de Paris.


Une position géographique stratégique


Plaine Commune est située aux portes de Paris, entre le Pôle de la Défense et celui de Roissy; elle se situe au carrefour d'axes majeurs de transports en commun et autoroutiers.
Cette position permet un développement important.

ACTION NATIONALE DU 29 SEPTEMBRE AU 4 OCTOBRE 2014

 

Une campagne de syndicalisation est organisée sous la forme d'une semaine d'actions en direction des salariés des petites entreprises fin septembre.

En Île-de-France elle se déroulera du 29 septembre au 4 octobre 2014. Elle reprendra les objectifs fixés par la CFDT, à savoir :


- Renforcer la proximité avec les salariés
- S'inscrire dans la campagne de syndicalisation

Les initiatives prévues au cours de cette semaine d'actions, sont organisées sous diverses formes :

→  Aller à la rencontre de salariés de TPE / PE dans les centres villes, dans les zones d'activités artisanales et industrielles,
→  Faire se rencontrer des militants d'entreprises donneuses d'ordres et les salariés des sous-traitants,
→  Réunir, à partir de listes de contacts, des salariés de TPE / PE déjà rencontrés, etc.

7 OCTOBRE 2014 : JOURNÉE "FONCTIONS PUBLIQUES" EN SEINE-SAINT-DENIS EN PRÉSENCE DE LAURENT BERGER

 

7h30             
Arrivée sur le Parvis Préfecture

7h45             
Rencontre avec le Préfet

8h/8h45        
Visite et Rencontre avec les agents de la DIMIM (Préfecture Service des Étrangers

9h00             
Rencontre avec le Président du Conseil Général

9h30/10h15   
Visite et Rencontre avec les agents de la MDPH (Conseil Général)

10h15/10h45  
Rencontre avec les Agents des Fonctions Publiques d’État (Direction des Finances, Palais Justice, La Poste, Inspection Académique, AP-HP)

11h00/12H30 
Rencontre et échanges, au Salon d’Honneur, avec les Adhérents, Militants CFDT des Fonctions Publiques

Une femme engagée au destin hors du commun

 

Le 15 juin dernier, Dorita PEREZ disparaissait brutalement lors d'un voyage en Turquie à l'aube de son soixante-dixième anniversaire. Cette femme courageuse, à la joie de vivre communicative, quitte l'Espagne et sa famille au début des années 1960 pour fuir le régime franquiste et trouver une vie meilleure en France. En 2013, interviewée pour le magazine d'actualité de France 2 Geopolis, elle avouait : «C'est triste à dire, mais moi partie, c'était une bouche de moins à nourrir ! »

Arrivée en France sans papiers, elle est recueillie par sa tante dans le nord de la France: Puis, en 1968, Dorita PEREZ s’installe à Pantin dans le quartier des Courtilières qu'elle ne voudra jamais quitter. Elle commence par garder des enfants avant de passer un brevet de dactylographie qui lui permet de trouver un emploi au sein de la CFDT de Seine-Saint-Denis. À 58 ans, cette femme de conviction, pour qui : « suivre des études était un rêve de petite fille », passe son baccalauréat puis obtient, à 64 ans, une licence en langue, littérature et civilisations étrangères.

Dorita a été, pendant plus de 35 ans la cheville ouvrière de l’Union Départementale CFDT de la Seine-Saint-Denis.
Engagée : Dorita adhérente et militante CFDT, mais aussi responsable d’une association de locataires, bénévole dans un club sportif et femme engagée localement pour la réhabilitation de son quartier des "Courtilières".
Dorita laisse, à tous ceux qui l’ont croisée, un souvenir ému.


Adios Dorita, no te olvidamos..

UN CONGRES REUSSI QUI RENFORCE LE SYNDICALISME CFDT

 

« Aujourd’hui les acquis sociaux sont nombreux et variés et l’existence syndicale est inscrite dans le droit du travail. Mais ce droit d’exister ne confère ni la vie, ni la légitimité. Celles-ci demeurent objets d’une conquête du syndicalisme, sur lui-même dans son fonctionnement démocratique, sur sa base, le salariat, sur la société par la légitimité de ses demandes. Aujourd’hui alors, dans une société pacifiée, comment ne pas devenir ordinaires, si on ne fait plus de choses extraordinaires ? »

Ces constats et cette interrogation, Jean-Paul JACQUIER, ancien secrétaire national de la CFDT, qui nous a quitté le 15 mai dernier, se les posait, il y a plus de 20 ans déjà, et semblent encore étrangement d’actualité…

C’est pourquoi, presque en écho aux mots de Jean-Paul JACQUIER, le congrès confédéral qui a eu lieu à Marseille du 2 au 6 juin dernier s’est donné une réelle ambition en revendiquant un « nouveau modèle de développement ». Rapport d’activité avec 85,88% et résolution avec 87,24% des mandats ont été largement adoptés par les syndicats. Laurent BERGER a été réélu Secrétaire Général de la CFDT. En ordre de marche pour une nouvelle mandature de quatre ans, l’organisation sort ainsi renforcée de ce congrès avec un nouvel exécutif confédéral en cohérence avec la base militante.

Dans un contexte politique, économique et social difficile, une CFDT soudée, forte et ambitieuse est finalement une nécessité pour redonner de l’optimisme aux salariés des entreprises et aux agents des fonctions publiques.


Le Secrétaire Général,
Pierre SCARFOGLIERO

INTERVENIR POUR L’EMPLOI DES JEUNES 

 

Des nouveaux droits pour les jeunes et les demandeurs d’emploi

Le mois de mai a été marqué par la signature de la convention Assurance Chômage. L’accord du 22 mars dernier, signé par la CFDT, Force Ouvrière, la CFTC, le MEDEF, la CGPME et l’UPA, a acté les principes politiques et les nouvelles règles d’indemnisation chômage. La convention les décline juridiquement. Et c’est bien l’ensemble de la convention et de ses textes annexés qui devront être agréés par l’Etat d’ici fin juin, afin de pouvoir s’appliquer pour les deux années à venir.

En signant cet accord, la CFDT permet la création de droits supplémentaires pour les demandeurs d’emploi et une réforme de l’indemnisation prenant mieux en compte la précarité croissante du monde du travail, tout en sauvegardant le régime. L’accord renforce ainsi les droits des plus précaires en instituant des droits rechargeables à l’assurance chômage. Les demandeurs d’emploi indemnisés plus longtemps auront également plus de possibilités d´accès à la formation.

Concernant les annexes 8 et 10, les règles d’entrée et de maintien dans le régime, le nombre de jours indemnisés, le montant de l’allocation ne changent pas. Dans ce cadre, le mouvement des intermittents conduit par la CGT spectacle n’est pas compréhensible et vise, en réalité, à remettre en cause, à nouveau, la réforme de 2003.