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Catégorie : Lettre aux militants

UN ACCORD A FAIRE VIVRE...

La CFDT a voulu une négociation sur la sécurisation de l’emploi.

Lors de la Conférence Sociale de juillet 2012, les grands axes de cette négociation ont été tracés et le gouvernement les a retenus dans le document d’orientation qui a été approuvé par l’ensemble des partenaires sociaux.

Dans cette négociation, la CFDT avait 3 grands objectifs :
* Faire reculer la précarité
* Anticiper les mutations pour ne pas subir et préserver l’emploi
* Mieux protéger les salariés qui risquent d’être licenciés.

Cet accord marque un nouveau pas important dans la sécurisation des parcours professionnels :
1) Sur le recul de la précarité
Quatre exigences incontournables sur lesquelles nous avons obtenu des avancées qui créent des nouveaux droits :
* Taxation des contrats courts (plus de 17 millions de contrats concernés)
* Limitation des temps partiels imposés et un meilleur accès aux droits sociaux
* Droits rechargeables pour les demandeurs d’emploi
* Généralisation à tous les salariés de la complémentaire santé (7 millions non pris en charge par l’employeur)



2) Sur l’anticipation des mutations économiques pour maintenir l’emploi
Là aussi les avancées sont substantielles :
* Renforcement du rôle des IRP
* Participation des salariés aux conseils d’administration ou instances dirigeantes des entreprises, avec voix délibérative.
3) Sur la protection des salariés qui risquent d’être licenciés
* L’encadrement des accords de sauvegarde de l’emploi
* L’amélioration du dispositif de chômage partiel
* La réforme des Plans de Sauvegarde de l’Emploi : accord collectif majoritaire et homologation par l’administration.

Cet accord initie une nouvelle articulation entre l’économique et le social porteuse d’un nouveau modèle de développement.

L’effectivité de son application et son impact en termes d’emploi et de sécurisation des parcours professionnels doit être notre nouvel objectif.

Pour cela, nous devons faire connaître, valoriser l’accord et en assurer l’appropriation auprès de nos militants et des salariés. L’Union Départementale CFDT de la Seine-Saint-Denis, avec vous, se mobilise pour que cet accord vive.

Pierre SCARFOGLIERO
Secrétaire Général

PSA AULNAY SOUS BOIS : les ouvriers en grève s'adressent à vous

Nous, ouvriers de PSA Aulnay, sommes en grève reconductible depuis le 16 janvier 2013. Nous refusons de grossir les rangs de Pôle Emploi, car c'est l'avenir que nous prépare la famille Peugeot.

Comme vous le savez, le plan de PSA, c'est non seulement la fermeture de l'usine d'Aulnay, mais aussi plus de 10 000 salariés jetés sur le carreau.

Nous sommes en grève reconductible car les négociations que nous avions arrachées par nos mobilisations pendant près de 2 ans n'ont donné aucune garantie sérieuse quant à notre avenir.

Même si trois syndicats ont donné le 12 février 2013 un avis favorable à la direction sur l'application du PSE, nous grévistes, avec le soutien de la majorité des salariés de l'usine d'Aulnay, nous refusons cet accord. Pour nous les négociations n'ont pas encore commencé et nous voulons amener PSA à discuter sur la base de nos revendications :

Un CDI avec salaire au moins équivalent pour tous
Des pré-retraites à 55 ans

En effet pas question pour nous, salariés, de payer les plans d'économies de PSA !

Face à PSA qui refuse de négocier réellement, nous avons demandé à l'Elysée de désigner un médiateur pour ce conflit. Celui-ci a été nommé mercredi 13 février.

Notre grève est soutenue dans le groupe et en dehors malgré les tentatives de PSA pour la discréditer (calomnies répandues dans la presse, armée de vigiles et de cadres qui quadrillent l'usine), et malgré les sanctions : 8 militants, qui sont en première ligne dans la lutte contre la fermeture de leur usine, ont été convoqués par la sûreté territoriale. Parmi eux, 6 sont en mise à pied conservatoire en vue d'un licenciement. Les lettres d'avertissement et convocations pour sanction pleuvent pour atteindre le moral des grévistes. Mais celui-ci ne faiblit pas et la grève non plus !

Notre grève intervient dans un contexte d'attaques tous azimuts contre le monde du travail. Licenciements massifs, mais aussi accords destinés à baisser les salaires et rendre les salariés encore plus flexibles.

Si notre grève suscite l'hostilité du grand patronat et du gouvernement, en revanche elle recueille la sympathie de nombreux salariés. Des rencontres ont eu lieu avec des travailleurs d'autres entreprises, notamment ceux de Renault, où GHOSN espère mettre en place un accord de « compétitivité » qui ne vise qu'à maintenir les profits aux dépens des salariés. Beaucoup citent notre grève en exemple et l'idée d'une riposte commune fait son chemin !

Salariés, notre grève peut devenir la vôtre et mettre un coup d'arrêt à l'offensive conjointe du patronat et du gouvernement. Popularisez la, aidez la financièrement, défendez l'idée que c'est tous ensemble qu'il faut lutter.

Envoyez vos soutiens au nom de l'association : Soutien aux salariés de l'automobile du 93
A l'adresse suivante : 19-21 rue Jacques DUCLOS, 93600 Aulnay- sous-Bois.
Soutien financier par internet : www.soutien-salaries-automobile-93.org

Le comité de grève, soutenu par les syndicats CGT, CFDT, SUD

Un grand rassemblement de soutien a eu lieu le mardi 05 février 2013, sur le parking de l’usine.
L’UD CFDT 93 était présente et a apporté son soutien aux grevistes et à l’équipe CFDT PSA.
L’UD CFDT 93 a adressé un chèque de soutien pour un montant de 1000€.

IKEA PARIS NORD 2

La section syndicale CFDT IKEA /PARIS NORD 2 a engagé une action, les 15 et 16 février 2013, pour engager un véritable dialogue social dans l’entreprise.

L’Union Départementale CFDT de la Seine-Saint-Denis avait appelé au soutien pour cette initiative.

Plusieurs militants CFDT du Bassin Emploi (ROISSY / PARIS NORD 2) : Air France, TRA, Hôpital Vert Galant, PSA ; les Unions Locales (AULNAY SOUS BOIS, BLANC MESNIL et ROISSY PARIS NORD 2) et bien d’autres encore étaient présents.

Intervention du représentant de la Section CFDT

STOP AUX PRESSIONS ET LA REPRESSION !

Comme vous le constatez, nous sommes aujourd'hui ici présents, salariés et syndicats CFDT de la Région Parisienne.

Depuis les révélations dans la presse (Canard Enchainé et Médiapart) sur le flicage et l'espionnage, il y a de cela tout juste un an, et les derniers mouvements de grèves (réorganisation du travail et Intéressement), nous constatons une montée en puissance de la répression au sein d'Ikea : dégradation des conditions de travail, rappels à l'ordre, mises en garde, sanctions (avertissement et mise à pied), licenciements, augmentation des CDD, baisse des effectifs en CDI. C'est pourquoi, la CFDT manifeste aujourd'hui devant le magasin de Paris Nord pour exprimer son mécontentement et son ras-le-bol !

Alors que le C.A. (Chiffre d'affaires) et les bénéfices sont en constante augmentation (+ 3,2%, pour près de 2.5 milliards d'euros de C.A.), Ikea France impose une réorganisation du travail par le biais d'un logiciel de gestion des heures de travail. Cette réorganisation, a pour conséquence d'être destructrice pour l'organisation de la vie sociale et de la vie familiale de la grande majorité des salariés. Cette volonté de flexibiliser au maximum les heures de travail a déjà conduit les salariés du magasin de Paris Nord à cesser le travail le week end des 22 et 23 septembre 2012, et le samedi 29 septembre, le magasin est resté fermé! Historique pour un magasin Ikea en France depuis son installation, il y a 30 ans. Ce n'est pas en imposant des plannings horaires sur la foi d'une machine qu'Ikea va améliorer la qualité de vie au travail de ses salariés. Les pressions sur le réaménagement des plannings de travail se sont conjuguées avec une forte baisse de la prime d'intéressement (de plus d'un tiers) par rapport à l'an dernier et, par l'échec des NAO (négociations salariales obligatoires) 2012 et 2013.

La Direction Générale a aussi décidé de dénoncer l'accord National sur le Dialogue Social. Ainsi elle fait le choix de réduire les moyens accordés aux syndicats pour défendre les intérêts individuels et collectifs des salariés.
C'est pourquoi, nous souhaitons vous alerter en pointant les dérives de la Direction Générale d'Ikea France.

Nous voulons une autre politique sociale !

Le collectif départemental « Liberté, égalité, Fraternité, syndicales et associations, créé e 24 mai 2012 à l’occasion des assises du Service Public en Seine-Saint-Denis a décidé d’organiser, un débat public sur la question de la gestion de l’eau.
L’eau est un bien vital, fondamental, social, et un patrimoine commun à tous les êtres humains. La politique de l’eau, gestion de la ressource, distribution et assainissement, doit s’inscrire dans une approche de développement durable qui permette que cette ressource réponde aux besoins actuels des populations et soit préservée pour assurer ceux des générations futures.

Le collectif engagé dans une action pour la reconquête des services publics en réponse aux besoins des populations, combat la marchandisation des biens publics essentiels et porte l’idée d’un service public de l’eau et de l’assainissement, pour s’opposer à l’appropriation de ce service par les grands groupes.

L’eau n’est pas une marchandise !
Sa gestion ne doit pas être une source de profit et ne peut plus être déléguée à des entreprises privées dont l’activité ne s’exerce pas en fonction du seul intérêt général.

Pour le collectif, la politique de l’eau doit reposer sur des principes fondamentaux, parmi eux :

-Établir l’eau comme un bien commun universel, accessible de droit en quantité et qualité à chaque être humain.
-Affirmer que l’eau relève du domaine public dans le cadre d’un service public de l’eau et de l’assainissement garantissant le droit à l’eau, à tous les citoyens.
-Promouvoir et favoriser l’intervention démocratique participative des citoyens et des salariés, par une réforme de la gouvernance et davantage de transparence

La question de la gestion de l’Eau a vivement animé les débats de la communauté d’agglomération EST ENSEMBLE. Cette communauté d’agglomération, la plus importante d’Ile de France, a toujours la possibilité de décider d’une gestion publique de l’eau. Le collectif invite les élus d’Est Ensemble à mettre en oeuvre cette gestion publique, dans l’intérêt des populations. Au vu de l’importance de cette communauté d’agglomération ce choix contribuerait à faire grandir le mouvement pour la réappropriation de l’eau, bien commun de l’Humanité et représenterait un signal fort pour la promotion des services publics.

Nous vous invitons à participer à ce débat Jeudi 21 février 2013 à 18h30
Salle de La Parole Errante à Montreuil

A l’ordre du jour du débat :
-Comment passer du Privé à une gestion publique.
-Quelles sont les avantages.
-Pourquoi assiste-t-on à la monté de ce type d’exigence partout dans le monde ?
-La question des salariés du privé en cas de passage à une gestion publique.